Association, loi 1901, organisatrice de concerts, cabarets et autres manifestations pour faire connaître Charlieu, ville médiévale touristique, différemment.
 

Charlieu, commune française et chef-lieu de canton, est située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Charliendins. La première mention du bourg de Charlieu date de 994. Il fut créé sous la protection de l'abbaye bénédictine dont il porte le nom, au carrefour de deux routes importantes (de Paris à Lyon et de la Saône à la Loire), également à la limite du duché de Bourgogne. Cette position stratégique amena les rois de France à prendre la cité sous leur protection, tel Philippe Auguste qui, en 1180, la fit fortifier. Ville prospère, elle est peuplée de marchands et d'artisans, tisserands bien souvent. Au XIIIè, les bourgeois édifient une église paroissiale, dédiée à St Philibert. Au XVè, Charlieu joue un rôle important durant le conflit entre les Armagnacs (parti du roi) et les Bourguignons. C'est aussi l'époque où, le trafic routier se détournant, l'essor de la ville s'essouffle. Il reprendra avec l'implantation du tissage de la soie en 1827. 
 
  

De cette riche histoire, la ville a conservé des maisons en pierre (XIIIè s.), de pittoresques maisons à pans de bois en encorbellements (XIVè-XVè) ou de style Renaissance et Classique.
 
                                                            
 
Fondée vers 875 par des moines bénédictins venus de Touraine, l'abbaye bénédictine de Charlieu est rattachée à Cluny vers 930, puis réduite en prieuré avant 1040. 
 
 

Son grand portail, dont la décoration s'inspire du Livre de l'Apocalypse, est un chef d'œuvre de l'art roman.
 
                                           
L'église paroissiale St Philibert a été édifiée au début du XIIIè siècle dans un style gothique bourguignon dont le chevet plat est d'influence cistercienne.



 
Depuis un siècle et demi, Charlieu est réputée pour ses exceptionnelles étoffes de soie destinées à la Haute Couture et à l'ameublement haut de gamme. En 1992, un Musée de la Soierie s'est installé dans l'ancien hôtel-Dieu de Charlieu, beau bâtiment du XVIIIè siècle. La visite débute par un ensemble de machines textiles en état de marche, dont la plupart datent du XIXè. De luxueuses robes de soie anciennes ainsi que des échantillons de créations conçues pour la Haute Couture sont également présentés. 

                                               

Une partie du musée est, elle, consacrée à la dernière Corporation des Tisserands en activité en France : celle de Charlieu qui organise tous les ans une fête unique et spectaculaire avec vente aux enchères de charges royales. Pour compléter la visite, une projection audiovisuelle relate les différentes étapes de la création d'un tissu. Par ailleurs, la boutique du musée propose des étoffes tissées à Charlieu, ainsi que de très nombreux articles en soie, vêtements et objets de décoration réalisés par son atelier. A noter que le musée présente chaque année des expositions temporaires. Dans l'ancienne grande salle des malades de l'hôtel-Dieu est présenté un ensemble de métiers à tisser qui fonctionnent devant le visiteur : métier à bras en bois, métiers mécaniques, dont un "Jacquard" ainsi que des métiers contemporains performants
L'hôtel-Dieu de Charlieu se trouvait à l'origine dans l'enceinte de l'abbaye bénédictine de la ville où il accueillait, au Moyen-Age, pauvres et pèlerins. Au XVIIè siècle, il est situé dans la "Grand Rue" de Charlieu. Dès lors, ce sont des religieuses de l'Ordre de Ste Marthe qui prodigueront leurs soins aux malades. L'hôtel-Dieu a fermé ses portes en 1981. C'est dans ses murs, un superbe édifice du XVIIIè, qu'a été créé le Musée Hospitalier. Celui-ci permet de découvrir des reconstitutions de salles datant de la fin du XIXè aux années 1950 : la grande salle des malades avec ses alignements de lits, mais aussi les salles de soins et d'opérations et la lingerie. L'apothicairerie, classée Monument Historique, conserve ses belles boiseries du XVIIIè, ses tiroirs à plantes et un très bel ensemble de pots en faïence du XVIIIè à décor bleu. La dimension religieuse des hôpitaux d'autrefois est évoquée notamment par la présence de la chapelle dont le magnifique retable en bois doré (classé Monument Historique) est visible du musée.







               


 
 
 



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